Foule, tu nous manques
Patrick Lizotte, artiste photographe, propose aux publics de tous âges et de tous horizons de se laisser bercer par la multitude d’émotions exprimées par ces nombreux visages qui se retrouvent dans les foules afin qu’ils puissent se reconnaître à travers l’une ou plusieurs d’entre elles. Foule, tu nous manques fait écho au mal-être de plusieurs personnes causé par la pandémie de COVID-19.
La pandémie de COVID-19 et le confinement qui en a résulté ont secoué l’humanité tout entière comme rarement vu. À travers l’exposition Foule, tu nous manques, Patrick Lizotte nous amène à ne pas oublier comment il est bon de se rassembler et, n’ayant jamais soupçonné que le besoin d’être réuni n’est pas un droit acquis, il veut que ces images s’évadent de leur disque dur afin qu’elles retrouvent leurs sujets principaux : nous tous.
Par cette sélection de photographies, il propose au spectateur de tous âges et de tous horizons de se laisser bercer par la multitude d’émotions exprimées par ces nombreux visages qui s’y retrouvent afin qu’il puisse se reconnaître à travers l’une ou plusieurs d’entre elles. Il souhaite également permettre à ceux et celles qui la regardent de reprendre une forme de contact avec l’être humain au quotidien dont l’absence soudaine a causé un manque. Certaines œuvres se concentrent sur quelques individus, d’autres sur quelques milliers. Néanmoins, tous ces gens représentent, il ose espérer, le paysage culturel qu’est le nôtre, enrichi de ses sourires multicolores. L’artiste cherche, à travers ses images que plusieurs considèrent comme étant de la « street photography » à l’état pur, d’abord et avant tout à provoquer chez le spectateur une exaltation, à raconter une histoire, qui est souvent différente d’une personne à l’autre.
Originaire de Trois-Rivières, Patrick Lizotte réalise son premier voyage à l’âge de 16 ans. Un véritable éveil se produit et le goût de l’aventure s’installe en lui de façon instantanée. Il termine sa première formation en photographie argentique aux ateliers photographiques Gilles Roux de Trois-Rivières au début des années 90. Il utilise cette technique pendant plusieurs années pour ensuite obtenir un diplôme d’études professionnelles en photographie numérique en 2012, médium qu’il utilise à partir de ce moment. Tout au long de ces années, les voyages ne cessent de s’accumuler: Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Asie du Sud-Est et plus récemment sur l’Île de Baffin en Arctique. Expositions, photographie de plateau, enseignement, couverture médiatique et évènementielle font maintenant partie de son parcours.